[Newsletter] La pression n’est pas qu’une question de trading

Illustration d’un trader sous pression mentale, partagé entre objectifs de vie personnelle et exécution des marchés

Et si je te disais que les obstacles que tu rencontres sur les marchés ne sont pas vraiment liés aux marchés eux-mêmes ?

Que les vrais blocages viennent bien avant que tu ne cliques sur ‘acheter’ ou ‘vendre’ ?

Cette semaine, j’ai remis le doigt sur une leçon essentielle…

J’ai vu comment mes décisions en trading sont influencées par tout ce qui existe en dehors des marchés.

Les finances, la famille, les responsabilités, les pressions extérieures… tout ça ne disparaît pas quand tu ouvres ton graphique.

Et pourtant, c’est ce qu’on aimerait tous croire…

J’ai eu une semaine légère en trading, mais lourde en réflexion.

Mardi, je me suis retrouvé face à une sensation que tout trader déteste : la peur de perdre. Je n’étais pas en confiance, et je savais que c’était à cause d’une fatigue mentale qui s’accumulait.

Jeudi, j’ai eu un moment clé avec mes élèves, où nous avons discuté de la différence entre le trader d’aujourd’hui et celui qu’on veut devenir.

Vendredi, je me suis posé une question bien plus large que le trading : comment gérer un avenir qui semble avancer plus vite que moi ?

Je vais tout te raconter. Parce que ce que j’ai vécu cette semaine, tu l’as peut-être déjà vécu à ton échelle et si ce n’est pas le cas tu y sera préparé.

Mardi : La fatigue mentale ma transformé en spectateur

Mardi matin, j’ai ouvert mes graphiques et je me suis rapidement rendu compte d’un problème…

Je n’étais pas en confiance.

Je voyais des opportunités, mais je n’osais pas les prendre.

Je doutais de mes setups.

Je savais exactement ce que je devais faire, mais je ne pouvais pas me forcer à agir.

Dans notre jargon on appelle ces tradeurs la "scared money"(Argent apeuré).

Et le pire ? Ce n’était pas un problème technique.

Ce n’était pas une question de stratégie.
C’était juste une conséquence de la fatigue mentale accumulée sur plusieurs semaines.

? Leçon n°1 : Si ton esprit est épuisé, peu importe à quel point ton trading est bon, tu ne pourras pas exécuter.

Et pourtant, beaucoup de traders continuent à forcer des trades dans ces moments-là, pensant que c’est juste une question de discipline. Mais la réalité, c’est que c’est une question de récupération.

Cette journée je me suis rappelé qu’un bon trader, c’est un trader qui sait quand il doit s’arrêter.

Alors non il ne s’agit pas de "perte", mais de ressenti… 2 trades gagnant mais à quel prix ?
L’instabilité émotionnel, la peur de me lancer et l’envie de clôturer des petits profit me le disais Brice ce n’est pas le moment.

Screen%20Shot%2007-03-2025%20at%2016_38

Jeudi : Pourquoi le trader de demain est différent de celui d’aujourd’hui ?

Jeudi durant notre évènement, j’ai eu un échange puissant avec mes élèves. On a parlé de ce qui différencie le trader que l’on est aujourd’hui et celui qu’on veut devenir.

 

J’ai posé cette question à Louis :

"Tu enchainais les payout il y a quelque temps et tu lutte à te remettre sur le bon chemin alors

Qu’est-ce qui fait que le toi d’aujourd’hui n’est pas encore le trader stable que tu veux être ?"

 

Sa réponse ?

—Le mindset et la professionnalisation.

Mélanie, une autre élève, a répondu la même chose et y a ajouté un élément clé : La patience.

 

? Leçon n°2 : L’écart entre toi aujourd’hui et toi demain n’est pas une question de technique, mais une question de mentalité et de structuration.

 

Et pourtant, combien de traders pensent que leur problème vient d’un manque de stratégie ou d’un manque de setups ?

La vérité, c’est que le trading est une affaire de mindset et de répétition.

Celui qui peut attendre, qui peut choisir ses batailles, qui peut exécuter sans pression, gagne à long terme.

Pour ma part ce jour-là, je ne réfléchissais pas qu’en tant que trader.

Je me posais aussi la question en tant qu’entrepreneur.

pot

L’autre professionnalisation : Structurer son business

Lors de notre pot de trader avec Jules, Louis, Olivier et Mélanie, on a parlé de bien plus que de trading.

Jules, par exemple, a mis le trading de côté pour se professionnaliser dans sa gestion immobilière.

Pourtant, il reste un membre clé de la communauté depuis bientôt 5ans. Parce que ce qu’on construit ensemble ne se limite pas aux marchés.

Notre lien, c’est le trading, mais nos discussions vont bien au-delà.
Nous cherchons tous à devenir meilleurs, pas juste en tant que traders, mais en tant que personnes, entrepreneurs, investisseurs.

Et en échangeant avec eux, une chose est devenue évidente :

? Mon académie doit se professionnaliser autant que mon trading.

Aujourd’hui, c’est mon trading qui permet à l’académie de survivre, payé les factures logiciel, site etc… Et ça, ce n’est pas normal.

Mon académie, qui est déclaré sur une société à part entière de mon trading, devrait générer ses propres revenus et fonctionner sans que je doive injecter de l’argent depuis mon autres société.

Comme le disais Chris Do un de mes mentors :
-Pensent tu être le meilleurs monteur vidéo, graphiste et marketer du monde ? de ton pays? de ta ville ? 
-Non !
-Alors tu ne peux pas le faire tout seul, entoure toi des gens plus talentueux que toi pour gagner du temps !

Et c’est exactement ça, j’essaie d’appliquer rapidement ce qu’on me dis.

C’est pourquoi cette semaine, j’ai récemment commencé à chercher des solutions.

  • Je suis entré en contact avec un scale planner pour structurer la croissance de l’académie par le biais de webinaire.
  • Grâce à João j’ai échangé avec Benny et Lenny, qui pourraient m’aider sur l’aspect branding et visuel des réseaux.

Mais je n’ai encore rien délégué.
Je suis en train d’évaluer comment professionnaliser tout ça, et je dois accepter que je ne pourrai pas tout faire seul malgré que sois obsédé par le contrôle sur mon travail.

 

C’est un processus que je repoussais depuis longtemps. Parce que j’ai toujours tout fait moi-même, mais comme le disais Chris je ne suis pas le meilleurs.

J’ai toujours fait le lien entre le trading et l’entreprenariat pour les challenges émotionnel et professionnel ainsi que l’aspect data… Mais ce que je réalise aujourd’hui, c’est que l’entrepreneuriat et le trading ont un autre point commun : si tu essaies de tout faire seul, tu limites ta croissance.

? Leçon n°3 : Les services externe peuvent professionnaliser ton trading, et ton business.

Si tu veux réussir à long terme, tu dois structurer ce que tu construis.
Que ce soit en trading ou en business, tu ne peux pas te reposer sur tes émotions ou ton talent brut.

Tu dois créer des systèmes.

 

Vendredi : Apprendre à gérer la pression extérieure sans qu’elle n’impacte son trading

Vendredi matin, je n’ai même pas voulu trader. Pas parce que les marchés étaient mauvais, mais parce que je ressentais un poids bien plus grand.

Depuis plusieurs semaines, j’ai en tête des objectifs familiaux et financiers :

  • L’EVG de garçon de mon meilleur ami, dont je suis le témoin.
  • Plusieurs voyages à organiser avant la fin de l’année : le Japon, les Antilles, et un road-trip en Italie.
  • La mise en route d’un deuxième enfant avant la fin de l’année.
  • L’achat d’un nouvel appartement en périphérie parisienne, sans vendre celui que l’on possède déjà.

Tout cela représente un besoin de générer entre 50 000€ et 100 000€ de bénéfices nets, si l’on envisage un prêt pour l’achat immobilier.
Et je ne parle pas de chiffre d’affaires, mais bien de bénéfices.

Et tout ça, sans mettre mon académie en pause et avec une échéance fixée avant la fin de l’année.

Mais la vraie question n’est pas la faisabilité de ces objectifs.

Le vrai problème, c’est que je ne subis pas juste une pression liée au trading.
C’est un bagage mental énorme qui impacte à la fois mon trading et ma vie personnelle.

Et c’est là que j’ai compris une chose essentielle :

? Leçon n°4 : Si tu laisses l’environnement extérieur imposer un rythme à ton trading, tu vas trader sous pression et perdre en clarté.

Ce n’est pas une question d’ego ou de prouver quoi que ce soit.
Ce n’est pas un objectif que je me suis fixé seul.

C’est une pression qui vient de l’extérieur et qui, inconsciemment, s’est installée dans mon esprit comme un impératif personnel.

Beaucoup de traders vivent la même chose sans s’en rendre compte.
On ne leur dit pas "Tu dois absolument faire X euros avant telle date."
Mais autour d’eux, les projets, les responsabilités, les attentes des proches, tout cela crée une pression implicite.

? Sans s’en apercevoir, on finit par intégrer ces échéances comme des deadlines personnelles.

Et c’est là que l’on bascule :
? On ne trade plus uniquement avec des probabilités et une stratégie, on trade avec un poids invisible qui influence nos décisions.

Ce n’est pas la même chose de trader en cherchant une opportunité de marché, et de trader en ayant inconsciemment intégré un objectif financier qui doit être atteint rapidement.

Et c’est là où le trading devient dangereux.

Alors comment éviter ça ?

La seule solution est de compartimenter.

-Mon trading ne doit pas être la seule source de financement de ces projets.

- Mon trading ne doit pas être influencé par les échéances extérieures.

-Je vais structurer mon académie et mon business pour qu’ils puissent supporter une partie de cette charge.

Parce que si je ne mets pas en place ces garde-fous, je vais continuer à absorber ces pressions extérieures, et elles finiront par peser sur ma patience, ma clarté d’exécution et mes décisions de marché.

L’indépendance du trader commence par la gestion de son environnement

Cette semaine m’a appris quatre choses essentielles :

  1. Un bon trader sait quand il doit s’arrêter.
     
  2. Ce qui nous sépare de notre version future, ce n’est pas qu’une question de technique, mais de structuration et d’indépendance mentale.
     
  3. Si tu n’apprends pas à compartimenter ta vie personnelle et ton trading, tu finiras par trader avec un poids invisible qui influencera tes décisions.
     
  4. Le trading ne doit pas être le seul moteur des projets de vie, sous peine de transformer chaque trade en pression supplémentaire.

Ps: Avant, je pensais que les newsletters étaient une simple diffusion d’information, un message que l’on reçoit et que l’on lit passivement.
Aujourd’hui, en écrivant ces newsletters chaque semaine, je comprends que c’est aussi un espace d’échange, un lieu où l’on peut poser ses pensées et avancer ensemble.

C’est pourquoi j’invite ceux qui me lisent à répondre à ce mail.
Je ne pourrai pas forcément répondre à tout le monde, mais je lirai chaque message avec attention.

Parce que la vraie transformation ne commence pas dans tes trades, elle commence dans ta manière de penser.

Alors dis moi… Comment gères-tu ces pressions extérieures dans ton trading ?